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Pour Olivier Maingain, président de DéFI, il est surréaliste d’entendre qu’au sein du parlement fédéral belge, les plus ardents défenseurs de l’indépendance de la Catalogne se situent dans les rangs de la N-VA et du Vlaams-Belang. Quand on connaît l’histoire de la Catalogne et quand on sait le rôle qu’elle a joué dans l’opposition au franquisme, beaucoup de démocrates catalans seraient gênés d’être soutenus par ceux qui ont aujourd’hui pour ascendants des alliés du franquisme.
« Quand on connaît l’histoire de la Catalogne et quand on sait le rôle qu’elle a joué dans l’opposition au franquisme, beaucoup de démocrates catalans seraient gênés d’être soutenus par ceux qui ont aujourd’hui pour ascendants des alliés du franquisme« , avance-t-il lors de sa question d’actualité sur le référendum catalan à la Chambre ce jeudi 5 octobre.
Nous pouvons certes comprendre l’aspiration de la Catalogne à une plus grande autonomie. Cependant, nous sommes au sein de l’Union européenne et nous y avons des devoirs de solidarité.
« On ne peut pas rompre cette solidarité dans un État parce qu’on est une région riche en niant ce qu’est l’exigence de l’Europe, qui est celle de maintenir les solidarités entre les régions au sein même des États, si l’on veut qu’il y ait de même une solidarité entre les États« , précise Olivier Maingain.
Pour DéFI, c’est à ce sujet qu’il faut dire qu’il est nécessaire d’avoir une autre réflexion que celle de l’égoïsme nationaliste.
Enfin, ceux qui veulent prôner l’égoïsme nationaliste ont peut-être cru avoir trouvé, dans le débat entre la Catalogne et l’Espagne, un soutien à leur démarche. Ce n’est pas le choix de DéFI « et j’ose espérer que ce ne sera pas celui du gouvernement De Wever/Michel« , pointe le président de DéFI.