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Didier Gosuin, ministre bruxellois DéFI chargé de l’Emploi, de l’Economie et de la Formation professionnelle, était l’invité de l’émission Débat Première sur La Première – RTBF, ce vendredi 27 avril.
Grâce à l’investissement de Didier Gosuin, le taux de chômage bruxellois est au plus bas depuis le début de son mandat. Grâce à une meilleure prise de conscience et une meilleure maîtrise, “nous sommes en reconquête du marché de l’emploi bruxellois”, explique Didier Gosuin, qui encourage cet “inversement de la tendance”. Mais, il est important de poursuivre le travail pour venir en aide aux 16,4% de demandeurs d’emplois restants.
Ainsi, en participant au débat sur La Première, le ministre a rappelé l’importance de l’emploi des langues pour augmenter la mobilité des travailleurs bruxellois. En effet, la capitale possède de nombreuses caractéristiques particulières, et notamment l’importance des langues. Et, au niveau de l’emploi, 50% des offres demandent une pratique courante du néerlandais ou de l’anglais. Ce critère de sélection complique alors l’accès au travail pour tous.
Face aux inégalités linguistiques, Didier Gosuin a initié de nombreux projets, comme l’apprentissage en ligne, grâce à l’existence d’une application mobile, permettant à chacun d’apprendre à son rythme. A cela, il faut ajouter la réforme des chèques langues, pour un coût de 5 millions d’euros, permettant aux demandeurs d’emplois de bénéficier de cours de langues individuels.
Mais, le ministre DéFI a tenu à rappeler que le problème de départ reste la particularité de Bruxelles. Malgré les réformes de l’éducation et un meilleur enseignement linguistique pour nos enfants, 43% des chômeurs bruxellois n’ont pas suivi le système scolaire belge, entraînant un véritable décalage face à la connaissance des langues.
Didier Gosuin met ainsi tout en oeuvre pour pallier les inégalités des demandeurs d’emploi. Le recul du taux de chômage bruxellois l’illustre parfaitement. Mais, le ministre tient aussi à encourager une autre alternative. Pour lui, “nous sommes en retard par rapport à l’apprentissage des métiers”. En effet, il est important d’aiguiller les jeunes bruxellois vers des formations plus professionnelles lorsque leur profil correspond.