
ACTUALITÉS
Les efforts fournis par la population portent leurs fruits. Tous les indicateurs de l’épidémie sont en baisse. Mais la situation dans nos hôpitaux reste critique. Le personnel soignant est littéralement épuisé.
Sophie Rohonyi, députée fédérale, interpellait le Premier ministre, Alexander De Croo, sur les perspectives qu’apportera le Comité de concertation de ce vendredi 27 novembre.
Réouverture des commerces sur rendez-vous
« Je pense en particulier aux commerçants qui demandent une réouverture le plus vite possible, à défaut de quoi ils risqueraient, pour 80% d’entre eux, la faillite. A défaut de quoi, aussi, ils devront assister, impuissants, aux images de Belges se rendant dans nos pays voisins pour y faire leurs achats » pointe Sophie Rohonyi dès le début de son interpellation. DéFI fait la proposition, concrète et raisonnable, « de rouvrir les commerces, mais uniquement sur rendez-vous. Cela permettra aux clients d’avoir un service personnalisé, et d’éviter les attroupements à l’extérieur des magasins. Bien entendu, si cette proposition obtient le feu vert des experts. Les commerçants, malgré la situation extrêmement difficile dans laquelle ils se trouvent, peuvent parfaitement comprendre qu’ils ne peuvent rouvrir que dans des conditions encore plus strictes que lors du premier déconfinement. »
Et les vaccins dans tout ça ?
Pour DéFI, « il faut offrir à la population des perspectives, tout en évitant une troisième vague crainte tant par les hôpitaux que par l’OMS. Je pense aux fêtes de fin d’année, qui seront un moment de haut risque en termes de contaminations mais aussi au vaccin. Parce qu’aujourd’hui, nous ne savons toujours pas qui se fera vacciner en premier, où, par qui, ni comment les vaccins seront acheminés et stockés, et avec quel budget ? » explique notre députée fédérale.
Et le baromètre ?
Alors que l’on parle du baromètre depuis les dernières annonces du Conseil National de Sécurité de Sophie Wilmes, il y a des mois, ce dernier n’a toujours pas pointé le bout de son nez. Pour Sophie Rohonyi, « Le baromètre 2.0 nous autorise ces perspectives, même s’il n’agit encore que d’un effet d’annonce. Cependant, il faudra veiller à ce que ce baromètre soit utilisé à ce pour quoi il a été conçu : maîtriser la situation, et non servir de prétexte pour ceux qui refusent de faire preuve de solidarité. »