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Ce mercredi 13 janvier, notre président et fédéral DéFI François De Smet était l’invité d’Arabel. Gestion de la crise sanitaire, stratégie de vaccination, actualité bruxelloise et américaine, voici les sujets qui ont été abordés.
La Belgique est-elle prête à affronter une 3e vague ?
Pour François De Smet, « On est mieux affûtés qu’avant. Mais ce serait peut-être le moment de fermer les frontières pour empêcher la circulation du virus en Europe. »
En ce qui concerne la stratégie de vaccination, celle-ci était jugée trop lente par notre député. Heureusement, le gouvernement a accéléré le tempo. « Il est difficile de choisir entre les résidents des maisons de repos et le personnel soignant, il faut vacciner les deux en priorité. », juge François De Smet. D’une part, on sait que 30% des décès liés au Covid étaient dans des maisons de repos. D’autre part, s’il y a une troisième vague, les soignants seront en première ligne de contact avec le virus.
Pour François De Smet, on pourrait être encore plus rapide sur la vaccination. « C’est un exploit humain et scientifique qu’on ait réussi à produire un vaccin aussi vite. Le monde entier s’y est mis. Le vaccin est le seul ticket de sortie pour nos sociétés, pour retrouver une vie normale. » Pour qu’il marche, il faut vacciner une majorité de la population.
Des crises sanitaires doivent inciter à plus de solidarité
François De Smet a également commenté l’initiative de Jan Jambon qui souhaitait commander des vaccins pour la Flandre. « De la N-VA, c’est triste mais ce n’est pas étonnant. On sait à quel point ce parti a une position nationaliste, qui considère réellement qu’il doit aider son « peuple » d’abord, mais ça n’a évidemment pas marché parce que l’achat des vaccins se fait par pays et au niveau européen. Ça dénote quand même d’un état d’esprit particulier. Vous imaginez si les Bruxellois disaient « On va soigner d’abord les Bruxellois » ? Ou « On va d’abord acheter des vaccins pour les Bruxellois » ? Ou si les Wallons faisaient la même chose ? Non, je crois que ça ne va pas. »
« C’est une crise existentielle pour tous les pays du monde. Pour chacun, ça a chamboulé le quotidien de tout le monde. Mais cette crise permet aussi de révéler le meilleur d’entre nous. On a tous eu un voisin qui a voulu aider, on a vu des choses belles aussi se déclencher. Moi je crois, que des crises sanitaires doivent plutôt inciter à plus de solidarité. Et que ça montre à quel point les petits replis nationalistes, communautaires, identitaires ne résistent pas une fois que l’urgence est là, à savoir sauver des vies. »
DéFI sera vigilant à ce que les investissements puissent vraiment aider Bruxelles à surmonter cette crise
En ce qui concerne le plan de relance, « La somme attribuée à Bruxelles n’est pas suffisante. C’est une ville de service, avec un secteur de l’horeca fort impacté par la crise. DéFI sera vigilant à ce que les investissements puissent vraiment aider Bruxelles à surmonter cette crise »
Une ville où les gens circulent mieux
Est-ce que la Zone 30 était nécessaire ? « Oui, c’était nécessaire. On l’a testée à Schaerbeek pendant 2 ans et les chiffres sont édifiants. Cela réduit les accidents et fluidifie la circulation. »
Face au mécontentement des chauffeurs de taxi face à cette mesure, François De Smet répond que cela vient d’un « manque de dialogue et de concertation, il faudra le corriger. Même si les dirigeants ont de bonnes raisons de prendre leurs décisions, il faut mieux les expliquer et plus de concertation. »
TKI : L’idée n’est pas de taxer tout le monde, tout le temps
François De Smet rappelle le but de la TKI. « Ce n’est pas une taxe, c’est une tarification intelligente. On l’applique à l’usage et non à la possession, il faut agir sur les comportements des gens. Il faut encore travailler sur une rectification sociale du tarif et une concertation avec les régions. »