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Le 24 janvier marque la date de la journée internationale du sport féminin. DéFI porte une grande importance à cette thématique et a déjà fait plusieurs propositions pour améliorer les infrastructures, le financement ou encore l’attractivité de notre pays en la matière. Michaël Vossaert, député à la Fédération Wallonie-Bruxelles, partage également ses motivations de l’évolution du secteur de sport et s’est particulièrement préoccupé du secteur en ces temps de crise.
L’essor du sport féminin
Le sport féminin a connu une évolution considérable au fil de ces années. En effet, le nombre de femmes affiliées aux fédérations sportives reconnues en Fédération Wallonie-Bruxelles est passé de 150 000 de 2001 à 206 000 en 2018. Cet essor est dû aux bonnes prestations des Red Flames qui sont maintenant des joueuses connues du grand public. Mais également grâce au travail de nos fédérations et de leurs clubs ainsi que les résultats exceptionnels de certaines championnes (Nafi Thiam, Nina Derwael, les équipes nationales de hockey, football, basket et volley). Pour DéFI, la femme est l’avenir du sport, il est donc nécessaire de prendre en compte les blocages ou de freins au développement du sport au féminin ainsi que de lutter contre les inégalités en mettant en avant nos sportives, ambassadrices du sport au féminin.
Michaël Vossaert, plaide pour que les appels à projet au sport au féminin soient mis en commun entre la Ministre des Sports à la Fédération Wallonie-Bruxelles et son homologue à la Cocof tout comme l’élaboration du plan de féminisation au sein des fédérations sportives.
Fond d’urgence dû au Covid-19
Les mesures sanitaires ont un impact sur de nombreux secteurs et celui du sport n’est pas épargné, ce qui engendre des conséquences, notamment financières pour les clubs. DéFI a demandé à la Fédération Wallonie-Bruxelles de libérer un fond d’urgence pour soutenir les opérateurs actifs reconnus du secteur et dont la viabilité financière est menacée. Une proposition de chèque sport spécial COVID-19 a été introduite par Michaël Vossaert pour les ASBL non éligible aux subventions de la FWB. Ce chèque serait accordé aux indépendants (bénéficiant de la droite passerelle ou du chômage temporaire) à dépenser dans les clubs inscrits depuis au moins une année.
Nouvelles voies de financement pour le sport de haut niveau
Et ce n’est pas tout, DéFI veut que de véritables engagements soient pris en ce qui concerne le renforcement des moyens dédiés au sport de haut niveau. En effet, il y a un réel manque de financement au sein de ce secteur. Le député bruxellois, Michaël Vossaert, propose des nouvelles voies de financement : « Il faut réformer le dispositif du contrat sportif de haut niveau mais également faire un audit de nos 19 centres Adeps. Le but est d’évaluer, de rationaliser leur fonctionnement et de dégager des moyens. Il nous faut un nouveau modèle pour l’économie du sport. Le sport ne représente que 0,47% du budget de la Fédération, c’est insuffisant,…” en s’inspirant du modèle français et de sa Fondation pour le pacte de performance, sous la forme d’un partenariat public-privé. Ce système est bénéfique à l’image de la marque comme aux sportifs. L’idée est de réunir des entreprises pour sponsoriser le sport de haut niveau. »