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Le 2 avril marque la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Cette maladie est à l’origine de troubles de la communication et des interactions sociales. Pour DéFI, il est essentiel de sensibiliser la population sur les réalités de ce trouble du développement.
Il faut renforcer la formation sur l’autisme
L’autisme reste une maladie mystérieuse d’un point de vue médical. « Les neurosciences progressent mais pas encore suffisamment pour comprendre ce qu’est vraiment l’autisme.Il y a plusieurs formes d’autismes, de la plus modérée à la plus sévère. Ce trouble est parfois aussi accompagné de déficience intellectuelle ou de troubles du langage mais pas nécessairement », précise Joëlle Maison, députée bruxelloise et à la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les étudiants en médecine ont très peu de formation sur l’autisme. Le personnel médical et thérapeutique des centres services n’a pas un accès facile aux formations pourtant bien nécessaire. Il est impératif de renforcer la formation des médecins en cette matière, tant pour les généralistes tant que pour les spécialistes. Il faut travailler à organiser davantage de formation, dans un cadre bien balisé, et à les rendre financièrement accessibles au personnel médical et thérapeutique. Il est important que les formations sur l’autisme fassent partie du cursus permanent des enseignants.
DéFI veut des structures adaptées
L’autisme est une maladie qui épuise celui qui en souffre et ses proches. Actuellement, on manque de structure de répit pour les parents d’enfants autistes. Il faut donc organiser des formations à destination des parents, de l’entourage, afin de pratiquer le « self help », aussi appelé intervention de basse intensité. Ce sont des formations guidées par des thérapeutes qui permettent aux parents d’apprendre une compétence, une attitude à son enfant, étape par étape. En quelque sorte, ils arment leur enfant si celui-ci perd pied. Cela aide les patients à mieux se débrouiller lors des interactions avec les autres personnes, famille, ou entourage, ou en société.
Il faut donc lancer rapidement un projet-pilote de formation en « self help » pour l’entourage. L’idée serait que ce projet-pilote fabrique une sorte de kit de “self help” à transmettre à toutes les structures chargées d’autisme, afin que celles-ci transmettent cette formation aux parents. Chez DéFI, nous souhaitons proposer aux personnes porteuses d’autisme, des structures adaptées à leurs besoins et à leur vie quotidienne.
Les effets de la médiation animale chez les personnes autistes
La médiation animale est une méthode clinique qui vise à favoriser les liens naturels qu’il y a entre l’être humain et les animaux à des fins préventives et thérapeutiques. Elle permet d’améliorer un état de bien-être physique, mental ou social et de stimuler les ressources propres de la personne. Cette méthode permet aussi de stimuler la communication, favorise l’estime de soi, stimule la mémoire, le langage.
DéFI prône une société inclusive, c’est-à-dire une société où les personnes porteuses de handicap et où les personnes dites “normales” puissent évoluer de manière connectée et non dans deux univers parallèles. Il faut sensibiliser largement la société à la vie avec les personnes autistes. Il faut que la société s’adapte afin d’être plus inclusive.