Le parti
DéFI

DéFI se définit comme le parti du libéralisme social. Nous nous plaçons de manière naturelle au centre de l’échiquier politique et nous considérons comme progressistes sur le plan des valeurs. DéFI assume l’économie de marché mais conçoit la société du 21e siècle comme soutenue de manière égale par un trépied dont l’économie libérale n’est qu’une des trois composantes. Et ce, aux côtés de la transition écologique et de la justice sociale. Dans cette logique, nous nous voulons également le parti de l’émancipation et de la réussite sociale

 

Notre vision

DéFI propose un modèle de société cohérent, qui s’articule autour de cinq axes : des lignes directrices fortes en matière institutionnelle, pour simplifier et rendre plus efficace la Belgique, et en terme de laïcité politique, pour poser les bases d’un Etat et d’un vivre-ensemble respectueux de tous. Nous les complètons d’engagements concrets pour soutenir la liberté d’entreprendre et favoriser une économie dynamique, pour rendre le contrat social plus juste, et pour concrétiser notre action pour le climat, en proposant une écologie pragmatique, qui réconcilie économie, environnement et libertés. 

Remettre la Belgique 
en état... fédéral

Nos défis ? Simplifier la structure institutionnelle de la Belgique, veiller à une gouvernance transparente et éthique, assurer les missions fondamentales de l'Etat

Faire de la laïcité politique la clef de la citoyenneté et du vivre ensemble

Nos défis ? Garantir la laïcité et la neutralité de l'état, encourager la citoyenneté et lutter contre toutes les formes de haine et de discrimination

Libérer
 l’esprit d’entreprendre

Nos défis ? Créer l'esprit d'entreprendre, faciliter la vie des entrepreneurs, rassembler l'entreprise et la société

Rendre le contrat social plus juste

Nos défis ? Garantir la justice sociale, faire de la santé publique la priorité fédérale, mettre en place une véritable justice fiscale, investir dans l'emploi et la formation et une politique de logement plus juste

Concilier développement durable, économie et libertés

Nos défis ? Agir pour le climat de façon pragmatique en matière de mobilité, aménagement du territoire, environnement, agriculture et consommation, et défendre le bien-être animal

DéFI c'est quoi?

Nous sommes sans ambiguïté sur la gouvernance publique mais aussi la lutte contre toutes les formes de discriminations et, liée intimement à celle-ci, le combat pour la laïcité. Une laïcité qui prône le respect, la cohabitation, la mixité et le vivre-ensemble et assure à tous, croyants ou non-croyants, d’évoluer au sein d’une société apaisée.

Et concrètement...

On répond à vos questions !

Oui, nous sommes démocrates. A cette fin, il nous faut, sans cesse, œuvrer à améliorer le processus démocratique, sa transparence.

Nous sommes démocrates, parce que nous sommes viscéralement attachés à la fois à la laïcité politique, qui permet la protection de toutes les convictions, et à la lutte contre les discriminations.

Et que nous, contrairement à d’autres, nous n’abandonnons pas l’un de ces deux combats pour l’autre. Nous les menons de front et refuserons toujours de choisir.

Il n’y a pas de place, aujourd’hui, pour une société qui choisirait d’abandonner soit la laïcité politique soit la lutte contre les discriminations, parce que les deux, pris ensemble, sont les conditions d’un vivre ensemble épanoui.

Être fédéraliste, c’est croire en un modèle institutionnel où sont regroupées des collectivités politiques et un gouvernement central qui forment l’Etat fédéral. Ce système permet d’accroître leur solidarité tout en préservant leurs particularités culturelles et la diversité des appartenances. Ils font fonctionner la démocratie.  

Être fédéraliste, c’est savoir qu’aucune collectivité n’est privilégiée par rapport à une autre et que le premier objectif de ce système fédéraliste est d’assurer une qualité du service public à rendre aux citoyens. 

Nous sommes fédéralistes car nous pensons que :  

  • Wallons et Bruxellois ont un avenir commun
  • la Fédération Wallonie-Bruxelles doit être sauvée et renforcée dans ses missions pour en faire un levier d’échange  
  • l’Etat fédéral doit conserver ses missions régaliennes dont la Justice, essentielles pour son fonctionnement  
  • l’Etat fédéral doit être fort et solidaire pour assurer la sécurité d’existence du citoyen et prendre les commandes en cas de crise grave  
  • l’Etat fédéral doit être le garant des équilibres entre les collectivités politiques et protéger les minorités  
  • l’Etat fédéral doit être protégé du nationalisme flamand et des ultra-régionalismes wallon et bruxellois. Ces derniers mettent à mal les solidarités et détériorent la qualité du service public. 

Nous sommes un parti indépendant des groupes de pression, des pouvoirs de l’argent et des lobbies. C’est là que réside le plus fortement notre ADN. C’est là que se trouve ce qui nous différencie, définitivement, parmi les autres formations politiques.

En matière d’économie, DéFI se place résolument sur l’axe du libéralisme social. Notre conception de l’économie se fonde sur le juste équilibre entre liberté et égalité.

Pour DéFI, le développement économique ne peut plus être synonyme de nouveaux déséquilibres sociétaux, comme l’explosion prononcée des inégalités sociales et salariales et l’affaiblissement accéléré de la composante travail dans le système de production.

Nous voulons une économie plus juste, plus responsable, équilibrée et solidaire. Une économie qui encourage, respecte et soutient celles et ceux qui entreprennent, en s’appuyant sur une fiscalité équitable et des dépenses publiques maîtrisées et efficaces. Une économie qui concilie le dynamisme de l’initiative et la juste redistribution des richesses. Une économie régulée et responsable implique une participation équilibrée de tous les acteurs économiques au financement collectif de la société, c’est se donner les moyens de faire naître de la croissance économique tout en garantissant un modèle d’économie de marché qui puisse assurer un solide bouclier de protection sociale.

Les grandes dates de DéFI

HISTORIQUE DU PARTI

Création du Front Des Francophones

1963

Suite à l’établissement des frontières linguistiques en 1963, un groupe de 13 francophones issues, d’une part, des différents mouvements wallons et d’autre part, du Rassemblement pour le Droit et la Liberté et du Bloc de la liberté linguistique. , dont André Lagasse, fonde le “Front démocratique des Francophones de Bruxelles”. Le premier meeting du FDF, organisé le 12 novembre 1964, à la salle de la Madeleine.

Assassinat de Jacques Georgin

1970

La campagne électorale pour les élections communales de 1970 sera marquée par un événement dramatique : dans la nuit du vendredi 11 septembre au samedi 12 septembre, un militant FDF, Jacques Georgin, collait des affiches avec trois compagnons, dans une artère de Laeken, lorsqu’il fut sauvagement attaqué par une dizaine de représentants du  “Vlaamse Militante Orde”. Il devait mourir quelques minutes plus tard, victime de la violence des coups reçus, tandis qu’un de ses compagnons devait être également blessé.

Antoinette Spaak, présidente de parti

1974

Élue députée à la Chambre des Représentants en 1974, Antoinette Spaak prend la tête du FDF et devient ainsi la première femme présidente d’un parti en Belgique. 

Première participation à un gouvernement

1977

En 1977, le FDF entre pour la première fois dans un gouvernement – une coalition CVP, PS, BSP, PSC, VU et FDF. Nos représentants sont Léon Defosset, ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones et ministre des Affaires bruxelloises, Lucien Outers, ministre de la Coopération au Développement et François Persoons, secrétaire d’État à la Culture française, adjoint au ministre de la Culture française. Cette année-là, le FDF compte 10 élus à la Chambre, et 8 au Sénat.

FDF et PRL se fédèrent

1993

Depuis 1991, Antoinette Spaak, ancienne présidente du parti a noué des relations de confiance avec Jean Gol, ancien président du Parti réformateur libéral (PRL). Le 14 septembre 1993, après un été d’intenses négociations, le PRL et le FDF  rendent publique leur décision de constituer une fédération. En actionnant ce levier, ils peuvent amorcer un nouveau positionnement, afin de profiler le courant réformateur comme pôle de regroupement politique.

Convention-Cadre sur la protection des minorités nationales

2001

Lors de la Cinquième Réforme de l’Etat, et sous la présidente d’Olivier Maingain, le FDF obtient la signature par la Belgique de la Convention-Cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités nationales. Dans la foulée, sont également décidés l’adoption et la promulgation des lois spéciales de réformes institutionnelles qui octroient de larges compétences aux entités fédérées, et le refinancement de la Communauté française.

Séparation du MR suite à la 6e réforme de l’Etat

2011

Le Conseil général des FDF entérine la décision de quitter le Mouvement Réformateur , après avoir pris connaissance de l’accord institutionnel du 14 septembre 2011 au cours duquel le MR (sans les FDF) accepte la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde, moyennant des compensations largement insuffisantes, ce que les FDF considèrent comme une rupture de confiance irréversible.

Les FDF se présentent en Wallonie

2012

En octobre 2012, pour la première fois dans l’histoire du parti, les FDF se présentent aux élections provinciales dans presque la quasi-totalité des districts provinciaux wallons. En mai 2014, les FDF se présentent aux élections législatives, régionales et européennes dans toutes les circonscriptions sous leur propre sigle.

Le FDF devient... DéFI

2016

Le parti change radicalement de nom et de visage et devient « DéFI » pour Démocrate Fédéraliste Indépendant. En 2019, Olivier Maingain, figure de proue du parti depuis 25 ans, quitte la présidence du parti. François De Smet lui succède. 

La direction de DéFI

La direction nationale et régionale du parti